Israel et l’Eglise (1)

Faut-il lire de
droite a gauche ou bien de gauche a droite, voire donner dans leBabelpbreughel
“boustrephedon – בוסטרפדון”; ce terme talmudique grec designe l’ecriture qui trace
un sillon sur le papier et se lit comme un labourage de droite a gauche
puis vice versa. Les questions de theologie sont comme un champ de
cultures variees dont les moissons varient selon les annees, le climat,
les caprices meteorologiques.

Pourquoi “Israel et l’Eglise”? En citant le texte de Saint
Paul sur la greffe (Romains 11, 16b-24), j’évoquais dans le blog
precedent un element constant de reference au “retablissement” – a la
restauration d’Israel dans “la grace divine” selon la tradition des
Eglises. Il est cependant necessaire de depasser une comprehension
systermatiquement victorieuse d’un christianisme appele a inclure
Israel dans un processus de conversion. Tant que le dialogue sera fonde
sur la conviction que “l’Eglise est dans l’achevement (inaccompli car en
attente du second Avenement du Messie) et qu’Israel est dans
“l’inachevement” (bien qu’attendant la venue du Messie dans la Gloire
selon le Talmud Sukka 52b), aucun dialogue ne sera reellement possible.
Il n’y a pas de “parite”, mais une apparente superiorite du
christianisme, pretendant avoir meme depasse spirituellement les dons
irreversibles de Dieu a Israel (dits “sans repentance”) (Romains 9, 4).
Cette caducite est presente jusque dans les decisions de l’Eglise
catholique.

Un exemple simple: il est evident que, dans la suite d’une
catastrophe aussi dramatique pour le christianisme que la Shoah-Khurban – חורבןשואה
(ou “Holocauste” ou “Catastrophe” en grec et dans les langues slaves),
Jules Isaac ait demande au Pape de Rome, primat de l’Eglise romaine et
latine, de supprimer la mention “infamante” des “Juifs perfides” de la
priere universelle prononcee depuis des siecles dans le rite latin au
cours de l’Office du Vendredi Saint. Le cardinal Roncalli (futur Jean
XXIII) a totalement soutenu cette demande. Le Deuxieme Concile du
Vatican a propose une autre version qui reste problematique, meme si
elle est en consonance avec la
comprehension actuelle que le christianisme a de sa propre situation par rapport au Salut en Jesus Christ. Il ne s’agit pas de mettre en cause ces positions, mais de souligner combien tous – Juifs et Gentils, Synagogue et Eglise – sommes en route sur une intelligence plus profonde d’un devoilement progressif de l’unite acquise en Dieu.n

La sixieme demande de la priere universelle du Vendredi Saint actuelle (langue francaise) est la suivante: n”Prions pour les Juifs a qui Dieu a parle en premier: qu’ils progressent dans l’amour de Son Nom et la fidelite a Son Alliance. (temps de silence puis:) Dieu eternel et tout-puissant, Toi qui a s choisi Abraham et sa descendance pour en faire les fils de Ta promesse, nconduis a la plenitude de la redemption le premier peuple de l’Alliance, comme ton Eglise t’en supplie par Jesus…”n (Lectionnaire du Temps de Careme, francais).n
n
Si l’on compare cette priere et celles qui ont ete supprimees en rite romain latin avec les offices quotidiens (siddur) et festifs (makhzor) utilises dans l’ensemble du judaisme, il est frappant de constater l’absence de toute supplique afin que le monde de la Gentilite obtienne autre chose que la n”,1]
);

comprehension actuelle que le christianisme (et plus specifiquement le catholicisme latin)a de sa propre situation par rapport au Salut en Jesus Christ. Il
ne s’agit pas de mettre en cause ces positions, mais de souligner
combien tous – Juifs et Gentils, Synagogue et Eglise – sommes en route
sur une intelligence plus profonde d’un devoilement progressif de
l’unite acquise en Dieu.

La sixieme demande de la priere universelle du Vendredi Saint actuelle (en langue francaise) est la suivante:
“Prions pour les Juifs a qui Dieu a parle en premier: qu’ils progressent dans l’amour de Son Nom et la fidelite a Son Alliance.
(temps de silence puis:) Dieu eternel et tout-puissant, Toi qui a s
choisi Abraham et sa descendance pour en faire les fils de Ta promesse,
conduis a la plenitude de la redemption le premier peuple de l’Alliance, comme ton Eglise t’en supplie par Jesus…”
(Lectionnaire du Temps de Careme, francais).

Si l’on compare
cette priere et celles qui ont ete supprimees en rite romain latin avec
les offices quotidiens (siddur – סידור) et festifs (makhzor – מחזור) utilises dans
l’ensemble du judaisme, il est frappant de constater l’absence de toute
supplique afin que le monde de la Gentilite obtienne autre chose que la
benediction existentielle venant de Dieu et que le peuple juif est appele a transmettre a l’ensemble du genre humain; la raison en est qu’Abraham avait ecoute la voix de Dieu lui demandant d’offrir son fils Isaac : Genese 22, 18.n Certes, il y a la Priere “Shefokh”: “Deverse Ta Fureur sur les nations paiennes (qui blasphement contre Dieu ou Le profane) ou bien la “Benediction contre les heretiques – Birkat Malshinim” repetee plusieurs fois par jour dans la recitation de la Amidah ou Priere des Dix-Huit Benedictions. Redigee par R. Shimeon HaQatan qui l’oubliait opportunement ncar la vocation du Juif est de benir et non de maudire,n on a souvent considere que le terme “minim” s’appliquaient a ceux des Juifs puis les Gentils qui etaient heretiques a la foi juive et confessaient la divinite de Jesus de Nazareth. Aujourd’hui, certains siddurim (livres de prieres) omettent ce mot. n

En revanche, il n’est nulle part ecrit dans un livre de priere juif qu’il faut prier Dieu pour que le coeur des Chretiens s’ouvre plus largement a la comprehension de la Volonte divine sur la communaute d’Israel! Ou bien des suppliques analogues a l’encontre de fideles de toute autre confession presente au sein de la Gentilite. n

On pourra arguer que cela s’explique historiquement et que les Juifs n’auraient jamais ose prier pour que les Chretiens de quelque Eglise que ce soit “parviennent a la plenitude de la redemption”. En fait, cette phrase s’applique parfaitement au christianisme puisque nous sommes dans l’attente du Second Avenement du Seigneur et le “jugement des vivants et des morts” (Credo orthodoxe, catholique, lutherien, entre autre). Apparemment la situation d’assujettissement des Juifs les aurait empeche de formuler de telles prieres a Dieu. De fait, les Juifs ont toujours prie pour les gouvernants des Etats ou ils sejournaient, y compris pour leurs persecuteurs. Mais ce precepte s’applique en tout temps et en tout lieu et est egalement requis par les Apotres (1 Pierre 2, 13) et toujours en vigueur dans les offices orientaux.n”,1]
);

benediction
existentielle venant de Dieu et que le peuple juif est appele a
transmettre a l’ensemble du genre humain; la raison en est qu’Abraham
avait ecoute la voix de Dieu lui demandant d’offrir son fils Isaac :
Genese 22, 18.
Certes, il y a la Priere “Shefokh – שפוך”:
“Deverse Ta Fureur sur les nations paiennes (qui blasphement contre
Dieu ou Le profane) ou bien la “Benediction contre les heretiques –
Birkat Malshinim – ברכת מלשינים” repetee plusieurs fois par jour dans la recitation de
la Amidah – עמידה ou Priere des Dix-Huit Benedictions. Redigee par R. Shimeon
HaQatan qui l’oubliait opportunement car la vocation du Juif est de benir et non de maudire,
on
a souvent considere que le terme “minim – מינים” s’appliquaient a ceux des
Juifs puis les Gentils qui etaient heretiques a la foi juive et
confessaient la divinite de Jesus de Nazareth. Aujourd’hui, certains
siddurim – סידורים (livres de prieres) omettent ce mot.

En revanche, il n’est nulle part ecrit dans un livre de
priere juif qu’il faut prier Dieu pour que le coeur des Chretiens
s’ouvre plus largement a la comprehension de la Volonte divine sur la
communaute d’Israel! Ou bien des suppliques analogues a l’encontre de
fideles de toute autre confession presente au sein de la Gentilite.

On pourra arguer que cela s’explique historiquement et que
les Juifs n’auraient jamais ose prier pour que les Chretiens de quelque
Eglise que ce soit “parviennent a la plenitude de la redemption”. En
fait, cette phrase s’applique parfaitement au christianisme puisque
nous sommes dans l’attente du Second Avenement du Seigneur et le
“jugement des vivants et des morts” (“Credo de Nicee” orthodoxe, catholique,
lutherien, entre autre). Apparemment la situation d’assujettissement
des Juifs les aurait empeche de formuler de telles prieres a Dieu. De
fait, les Juifs ont toujours prie pour les gouvernants des Etats ou ils
sejournaient, y compris pour leurs persecuteurs. Mais ce precepte
s’applique en tout temps et en tout lieu et est egalement requis par
les Apotres (1 Pierre 2, 13) et toujours en vigueur dans les offices
orientaux.

Il y a un profond respect de la part des Juifs envers la realite du monde de la Gentilite. Ce respect reste a decouvrir comme un element de confiance en Dieu, de pardon et de patience – en depit de la tragedie de l’histoire. Il precede certainement d’une experience singuliere que les Juifs fond de la “transcendance”. Il ne serait pas convenable selon la tradiiton juive de formuler des prieres afin que les Chretiens (ou d’autres croyants) parviennent a une plenitude de l’intelligence des Mysteres divins. ceci appartient d’abord et par essence au bon vouloir de Dieu. L’Eglise en a un exemple fondamental dans la maniere dont Pierre est oblige de confirmer, mais non imposer, le bapteme a Corneille (Actes des Apotres ch. 10). Il en est bouleverse, recoit une vision liee aux commandement de la cacherout – les lois de l’impur et du pur (Actes 10, 13) et provoque le debat houleux du premier synode de Jerusalem dont la decision est en conformite aux regles du judaisme (y compris les Loi noachiques, ch. 15 des Actes des Apotres et edit lu par Saint Jacques).

Dans le cas de l’expression “Juifs perfides” nous savons que le terme latin designait les Juifs comme “per fidem”, c’est-à-dire pecheurs car non fideles – incroyant a la foi de l’Eglise du Christ, refusant donc de confesser Jesus comme Dieu, Seigneur et ressuscite des morts, Fils de Dieu. n

Il est cependant indispensable de preciser, en prenant soin d’éviter toute meprise ou incomprehension, que la Communaute d’Israel, au cours de l’Office de Yom Kippur ou Jour du Grand Pardon, implore la misericorde de Dieu comme “poshey Israel” qui peut se traduire comme “Israel pecheur, infidele a la foi au Dieu Vivant”.

Nous revenons des lors au veritable drame qui se poursuit malgre toute les mises en garde theologiques dans les Eglises: la substitution, comme si, dans l’Eglise, les Gentils ou Paiens devenus croyant au Dieu Un par la mediation trinitaire, se substituent, annulent, voire prennent le controle des “affaires du Pere”, ce qui constitue une extravagante meprise, un non-sens au regard de l’unite acquise en Jesus-Christ. A nouveau se pose subrepticement la question “maligne” de la primaute alors que l’unite depasse tout esprit de competition, mais la reconnaissance des etres.n”,1]
);

Il
y a un profond respect de la part des Juifs envers la realite du monde
de la Gentilite. Ce respect reste a decouvrir comme un element de
confiance en Dieu, de pardon et de patience – en depit de la tragedie
de l’histoire. Il procede certainement d’une experience singuliere que
les Juifs ont eu de la “transcendance”. Il ne serait pas convenable selon
la tradition juive de formuler des prieres afin que les Chretiens (ou
d’autres croyants) parviennent a une plenitude de l’intelligence des
Mysteres divins. Ceci appartient d’abord et par essence au bon vouloir
de Dieu. L’Eglise en a un exemple fondamental dans la maniere dont
Pierre est oblige de confirmer, mais non imposer, le bapteme a
Corneille (Actes des Apotres ch. 10). Il en est bouleverse, recoit une
vision liee aux commandement de la cacherout – les lois de l’impur et
du pur (Actes 10, 13) et provoque le debat houleux du premier synode de
Jerusalem dont la decision est en conformite aux regles du judaisme (y
compris les Lois noachiques, ch. 15 des Actes des Apotres et l’edit lu par
Saint Jacques).

Dans le cas de l’expression “Juifs perfides” nous savons que
le terme latin designait les Juifs comme “per fidem”, c’est-à-dire
pecheurs car non fideles – non-croyant a la foi de l’Eglise du Christ,
refusant donc de confesser Jesus comme Dieu, Seigneur et ressuscite des
morts, Fils de Dieu et Dieu Lui-meme.

Il est cependant indispensable de preciser, en prenant soin
d’éviter toute meprise ou incomprehension, que la Communaute d’Israel,
au cours de l’Office de Yom Kippur ou Jour du Grand Pardon, implore la
misericorde de Dieu comme “poshey Israel – פושעי ישראל” qui peut se traduire comme
“Israel pecheur, infidele a la foi au Dieu Vivant”.

Nous revenons des lors au veritable drame qui se poursuit malgre toute les mises en garde theologiques dans les Eglises: la
substitution (replacement theology), comme si, dans l’Eglise, les Gentils ou Paiens devenus
croyants au Dieu Un par la mediation trinitaire, se substituent,
annulent, voire prennent le controle des “affaires du Pere”, ce qui
constitue une extravagante meprise, un non-sens au regard de l’unite
acquise en Jesus-Christ. A nouveau se pose subrepticement la question
“maligne” de la primaute alors que l’unite depasse tout esprit de
competition, mais la reconnaissance des etres.

Cette question se pose de maniere forte en Israel. Les Eglises doivent petit-a-petit approcher une realite juive qui se presente de maniere nouvelle. L’apparence de la force politique ou gouvernementale est un leurre dangereux. L’enjeu est ailleurs. Elle peut inciter a ne pas corriger une attitude de concurrence, au demeurant reciproque. Les Juifs aussi peuvent considerer que tout citoyen doit etre de confession “mosaique”. n

A lire l’Evangile, en particulier l’epitre au Romains, chapitres 9 a 11, on decouvre un mouvement tres particulier qui traverse, de maniere quasi liturgique, toute cette lettre: une sorte de “service kippurique” inverse: comme si Saint Paul faisait d’abord memoire du salut des Gentils et des nations paiennes pour terminer sur Israel qui demeure le “fils premier-ne” (Exode 19,2).n

L’Eglise est “native” de la Communaute d’Israel et de la Terre Sainte, a condition qu’elle ne cede pas a l’orgueil et sache comprendre et s’inculturer dans des humus qui se sont largement ecartes de l’Eglise “ex Circumcisione” des origines. n

Dans le probleme tres actuel de l’existence et de la reconnaissance des Eglises locales, il se pose de facon non extravagante mais tres reelle, la question de savoir comment l’Eglise helleno-orthodoxe de Jerusalem, en charge de tous les fideles orthodoxes d’Israel, de Palestine, de Jordanie et de l’Orient (en fait!) – l’Eglise Mere de toutes les Eglises – peut reconnaitre cette entite nouvelle. Elle pose sensiblmeent les memes question que la reconnaissance du fait juif, du judaisme de la foi. Curieusement ce questionnement interroge aussi le judaisme “religion officielle et premiere” de l’Etat des juifs qu’est Israel. n

Il ne s’agit pas de se positionner en “opposition”, “en substitution” ou en “concurrence”. Il s’agit de redecouvrir, pour notre temps, ce qui constitue, dans l’Etat d’Israel, l’Ecclesia ex Circumcisione et l’Ecclesia ex Gentibus, unique Eglise du Christ, greffee sur la Maison d’Israel.n”,1]
);

Cette
question se pose de maniere forte en Israel. Les Eglises doivent
petit-a-petit approcher une realite juive qui se presente de maniere
nouvelle. L’apparence de la force politique ou gouvernementale est un
leurre dangereux. L’enjeu est ailleurs. Elle peut inciter a ne pas
corriger une attitude de concurrence, au demeurant reciproque. Les
Juifs aussi peuvent considerer que tout citoyen – israelien, par exemple – doit etre de confession
“mosaique”.

A lire l’Evangile, en particulier l’epitre au Romains,
chapitres 9 a 11, on decouvre un mouvement tres particulier qui
traverse, de maniere quasi liturgique, toute cette lettre: une sorte de
“service kippurique” inverse: comme si Saint Paul faisait d’abord
memoire du salut des Gentils et des nations paiennes pour terminer sur
Israel qui demeure le “fils premier-ne” (Exode 19,2).

L’Eglise est “native” de la Communaute d’Israel et de la Terre
Sainte, a condition qu’elle ne cede pas a l’orgueil et sache comprendre, s’inculturer dans des humus qui se sont largement ecartes de
l’Eglise “ex Circumcisione” des origines.

Dans le probleme tres actuel de l’existence et de la
reconnaissance des Eglises locales, il se pose de facon non
extravagante mais tres reelle, la question de savoir comment l’Eglise
helleno-orthodoxe de Jerusalem, en charge de tous les fideles
orthodoxes d’Israel, de Palestine, de Jordanie et de l’Orient (en
fait!) – l’Eglise Mere de toutes les Eglises – peut reconnaitre cette
entite nouvelle. Elle pose sensiblement les memes question que la
reconnaissance du fait juif, du judaisme de la foi. Curieusement ce
questionnement interroge aussi le judaisme “religion officielle et
premiere” de l’Etat des Juifs qu’est Israel.

Il ne s’agit pas de se positionner en “opposition”, “en
substitution” ou en “concurrence”. Il s’agit de redecouvrir, pour notre
temps, ce qui constitue, dans l’Etat d’Israel, l’Ecclesia ex
Circumcisione et l’Ecclesia ex Gentibus
, unique Eglise du Christ,
greffee sur la Maison d’Israel.

Cette question se pose de facon reelle qu’a la condition de scruter les Ecritures et de rendre feconde une priere non ritualiste; c’est d’ailleurs pourquoi cette question n’est pas vaine et exprime la densite de notre foi en vue du Royaume.n

(Cf. Istina, Recherches et perspectives nouvelles sur le Canon des Ecritures, 1991 – N°2 – et l’article redige par le pere Bernard Sesboüe: “Ecclesia ex Circumcisione, Ecclesia ex Gentibus, infra). Il faut remarquer que rarement des Juifs ont eu la possibilite d’exprimer, d’expliciter et d’incarner ces questions dans l’Eglise et au sein de la societe israelienne (pp. Bruneau Hussar; Daniel Rufeisen) et que cette question oblige a tenir compte des positions rabbiniques ou juives en general).nn


האב הזקן אלכסנדר וינוגרדסקי-פרנקל n
прот. Александр Виноградский-Френкель
prot. Alexander Winogradsky-Frenkeln
Greek (Rum) Orthodox Patriarchate
Jerusalem – ירושלים – Иерусалим – ILn
(00972) 528 50 67 17 “abbaleksandr@gmail.com”
Cette question se pose de facon reelle qu’a la condition de scruter les
Ecritures et de rendre feconde une priere non ritualiste; c’est
d’ailleurs pourquoi cette question n’est pas vaine et exprime la
densite de notre foi en vue du Royaume.

(Cf. Istina, Recherches et perspectives
nouvelles sur le Canon des Ecritures, 1991 – N°2 – et l’article redige
par le pere Bernard Sesboüe: “Ecclesia ex Circumcisione, Ecclesia ex
Gentibus, infra pp. 182-201). Il faut remarquer que rarement des Juifs ont eu la
possibilite d’exprimer, d’expliciter et d’incarner ces questions dans
l’Eglise et au sein de la societe israelienne (pp. Bruneau Hussar;
Daniel Rufeisen) et que cette question oblige a tenir compte des
positions rabbiniques ou juives en general).

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